Festival Musical de la Baie

Festival Musical de la Baie

FESTIVAL MUSICAL DE LA BAIE 2024

Découvrez le Festival Musical de la Baie cet été à l’église de l’Aiguillon-sur-Mer !

L’Association « ANGELICO DE LA BAIE » est ravie de vous inviter à son programme estival incontournable : le Festival musical de la Baie. Niché au cœur de la charmante ville de L’Aiguillon-sur-Mer, ce festival promet huit soirées magiques à 21h, tous les lundis de juillet et d’août, à ne pas manquer.

 

Une expérience musicale 

Chaque soirée, plongez dans un univers musical unique, allant du baroque au contemporain, avec des artistes talentueux qui sauront vous transporter à travers les siècles. Découvrez un répertoire riche et varié, interprété par des musiciens passionnés et renommés.

08 Juillet – Duo orgue et voix

Artistes : Mrs E.Auvray-G.Marionneau

Laissez-vous envoûter par un voyage à travers le baroque et le 19e siècle, où l’orgue et la voix se marient harmonieusement pour illuminer votre soirée.

12 Juillet – Quatuor orgue-flûte-hautbois

Artistes : Trio Ladmirault Florence et ses proches

Plongez dans l’univers celtique et breton avec ce quatuor unique, rendant hommage au compositeur Paul Ladmirault, pour une soirée empreinte d’émotion et de découverte.

Découverte par ses descendants, de Paul Ladmirault, compositeur engagé dans la culture bretonne et celtique
Frédéric Loiseau<br />
Marie-Christine Dacqui

22 Juillet – Duo Contrebasse et guitare

Artistes : Frédéric Loiseau et Marie-Christine Dacqui

Voyagez à travers les époques et les genres musicaux, du classique au jazz, avec ce duo insolite promettant une expérience musicale inoubliable.

29 Juillet – Duo Safar

Artistes : Laure Ducos et Denis Peduzzi

Laissez-vous emporter par les rythmes envoûtants des musiques méditerranéennes, revisitées avec passion par ce duo original mêlant flûte traversière, percussions et chants.

Laure Ducos<br />
de Denis Peduzzi
M .Béatrice Duvauchel Bénédicte Rostaing

05 Août – Duo SHEANN

Artistes : M .Béatrice Duvauchel et Bénédicte Rostaing

Partagez la passion de ces deux artistes pour la musique, lors d’une soirée  où la flûte traversière et la harpe vous transporteront dans un monde de douceur.

12 Août – Octuor de Félix Mendelssohn

Artistes : Ensemble à cordes de l’Académie Shkolnikova

Vivez une expérience musicale exceptionnelle avec cet octuor de cordes, dirigé par le célèbre violoniste Dimitry Sitkovetsky, pour une soirée placée sous le signe de la virtuosité et de l’émotion.

Ensemble à cordes<br />
Académie Shkolnikova
Ladmirault Florence<br />
Gustave Cuypers

19 Août – Duo orgue et trompe de chasse

Artistes : Ladmirault Florence et Gustave Cuypers

Laissez-vous surprendre par la symbiose entre l’orgue et la trompe de chasse, revisitant les grands classiques à travers les siècles pour une soirée hors du commun.

26 Août – Quatuor Mona-Lisa

Artistes : Ensemble à cordes Mona-Lisa

Terminez en beauté avec cet ensemble à cordes passionné, vous transportant à travers un univers musical où chaque note résonne avec intensité et émotion.

Quatuor<br />
Mona-Lisa

Informations pratiques

 

  • Lieu : Église de l’Aiguillon-sur-Mer, 26 Rue Pasteur, L’Aiguillon-sur-Mer, 85460 L’Aiguillon-la-Presqu’île
  • Horaire : Tous les lundis de juillet et d’août à 21h
  • Tarif : Entrée à 10 €

N’hésitez plus, venez vivre des soirées musicales inoubliables cet été à l’église de l’Aiguillon-sur-Mer,  le Festival musical de la Baie saura vous enchanter et vous faire vibrer au rythme de la musique.

ÉGLISE SAINT-NICOLAS DE SAINT-NICOLAS-DE-BREM

ÉGLISE SAINT-NICOLAS DE SAINT-NICOLAS-DE-BREM

ÉGLISE SAINT-NICOLAS

 DESCRIPTION

Le portail de l’église révèle des trésors artistiques et énigmatiques. Dans un fronton triangulaire, trône la statue de saint Nicolas, entourée de motifs mystérieux en mauvais état de conservation. Une étude récente a avancé l’hypothèse que ces sculptures pourraient avoir une origine templière. D’autres y voient une influence iconographique nordique, peut-être héritée d’Irlande.

À l’intérieur de l’édifice, deux fresques du XIIe siècle subsistent, témoignant de l’art religieux de l’époque. L’une représente la Crucifixion du Christ, bien que très effacée, et l’autre dépeint l’arrivée des Saintes Femmes au Tombeau.

L’Église Saint-Nicolas a été officiellement classée au titre des monuments historiques le 20 juillet 1956, en reconnaissance de son importance historique et architecturale.

 HISTOIRE

L’Église Saint-Nicolas de Saint-Nicolas-de-Brem : Un Témoin Ancien et Précieux

Située au cœur de la pittoresque commune de Saint-Nicolas-de-Brem en Vendée, l’Église Saint-Nicolas est un véritable trésor historique. Elle se distingue en tant que l’une des plus anciennes églises de la région, ayant été érigée au XIe siècle. Ses racines plongent profondément dans le passé, et son existence est documentée dès 1020. L’église a même été le sujet de conflits entre l’abbaye de Marmoutier, près de Tours, et l’abbaye Sainte-Croix de Talmont. Une entente entre les deux abbayes a finalement été conclue en 1098.

Au cours des siècles, l’Église Saint-Nicolas a traversé des épreuves, notamment lors des guerres de Religion, où elle a été sévèrement endommagée, en particulier lors de l’expédition de Soubise en 1622, se terminant par la victoire de Riez remportée par Louis XIII. Aujourd’hui, seules la nef centrale, l’abside et les absidioles du XIe siècle subsistent, laissant place à une reconstruction plus modeste au XVIIe siècle.

Plus récemment, le 7 février 2023, une campagne de mécénat populaire a été lancée pour soutenir le projet de restauration et de valorisation de l’église. Ce projet est mené conjointement par le Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie Agglomération, la mairie de Brem-sur-Mer, et bénéficie du soutien de plusieurs partenaires, dont l’État, le Conseil régional des Pays de la Loire, le Conseil départemental de la Vendée et la Fondation du patrimoine. Grâce à ces efforts collectifs, l’Église Saint-Nicolas continue de briller en tant que précieux témoignage de l’histoire de cette charmante communauté.

INFOS PRATIQUES

Ouvert toute l’année, visite guidée en saison au 02 51 90 92 33

 TARIF

Gratuit, en libre accès.

EGLISE SAINT-PHILBERT-DE-NOIRMOUTIER
SITE WEB

COORDONNÉES

Adresse  :15 Rue du Prieuré, 85470 Brem-sur-Mer

EGLISE ST PIERRE MARTINET

EGLISE ST PIERRE MARTINET

EGLISE ST PIERRE MARTINET

 DESCRIPTION

L’édifice actuel,de style néo-roman,en forme de croix grecque, à trois nefs, fut construit  entre août 1875 et décembre 1878, un peu en avant de l’ancien sanctuaire. Ses dimensions : 30mètres de long, 18mètres de large au transept et 9 mètres de hauteur intérieure. La chapelle de Notre-Dame deLourdes à gauche du chœur,côté nord, et la chapelle de Saint Joseph à droite, côté sud,complètent l’ensemble. L’église a été consacrée le 20 septembre 1880 par Mgr Catteau.

Les cloches :

Deux cloches se balancent au beffroi, œuvres de la Maison Ernest Bollée, fondeur-accordeur au Mans. La plus petite, et plus ancienne, date de 1854. Elle porte l’effigie de la Vierge et une croix. Elle a pour nom : Victoire-Antoinette-Marie. La plus jeune, 742kg, y bourdonne depuis le 23 août 1872. Elle a pour nom : Arise-Vitalise-Caroline. Ces deux cloches seront réinstallées dans le clocher de la nouvelle église.

Croix celtiques sur l’édifice

 

 

Le tabernacle surmonté du ciborium

Le tabernacle surmonté du ciborium 

 

Le choeur

 

SITE WEB

Source : Paroisse des Achard, Serge Deau (autorisation d’utilisation textes et photos) 

Descriptif et histoire de l’église en pdf  (fournis par la paroisse)

COORDONNÉES

Adresse  : Rue de la Salette, 85150 Martinet

Téléphone :  02 51 34 62 18

 

 HISTOIRE

  Un premier lieu de culte:

Eglise Saint-Pierre-ès-liens C’étaitun édifice de style roman tertiaire du XIIème, composé d’une seule nef,situé à l’emplacement du jardin de l’ancien presbytère. La façade présentait un pignon dépassant la toiture et percé d’ouvertures dans sa partie supérieure, où se balançaient de modestes cloches. Il fut détruit par les Protestants en 1568. Lors de sa restauration au XVIe, y furent ajoutées deux chapelles, une de chaque côté, l’une vouée à la Vierge Marie et l’autre à St Etienne.

Le cimetière entourait l’église comme c’était la coutume. L’Eglise fut incendiée sous la Révolution par les Colonnes Infernales en 1794; les dégâts sont si importants que l’église et le presbytère sont hors d’usage. La paroisse se retrouve alors rattachée à Beaulieu jusqu’en 1845.

L’édifice fut ensuite restauré. En 1852, on y ajoute un clocher à flèche de 34m de haut, flanqué sur sa gauche d’une tour octogonale de 14m portant une coupole. Une cloche y fut installée en 1854 : Victoire-Antoinette-Marie. Puis on rêva de faire du neuf… Un projet se fit jour en 1874…

Le cimetière fut déplacé et sa bénédiction eut lieu en juillet 1875. Une église provisoire fut installée dans le parc des demoiselles Hymènede Fontevaux.

    INFOS PRATIQUES

    Ouvert toute l’année

     TARIF

    Gratuit, en libre accès.

    EGLISE SAINT JEAN-BAPTISTE DE BEAULIEU SOUS LA ROCHE

    EGLISE SAINT JEAN-BAPTISTE DE BEAULIEU SOUS LA ROCHE

    EGLISE SAINT JEAN-BAPTISTE DE BEAULIEU SOUS LA ROCHE

     DESCRIPTION

    La partie haute du clocher a été construite en pierre de de tuffeau. Ses parties les plus ancienne datent du XIIème siècle.

    Le clocher surmonté d’une flèche en ardoise reposait sur les 4 gros piliers de l’Eglise encore visibles aujourd’hui. Il reste quelques figures sculptées dans le granit sur le haut des piliers, au-dessus du maître autel et 3 figures dans la chapelle du St Sacrement, dont voici les explications. Des figures semblables se trouvent dans l’église de St Georges de Pointindoux.

      Les vitraux :

      Restaurés en 2003, ils attirent notre attention par leur beauté et l’histoire qu’ils nous transmettent :

      • Saint Jean-Baptiste
      • Saint Louis
      • Saint Frédérique
      • Saint Pierre
      • Saint Jean
      • Saint François d’Assise
      • Saint Bernard
      • Saint Hilaire de Poitiers

      Petite porte de l’Eglise :

      On peut voir encore aujourd’hui les coups de hache portés lors des inventaires en 1905.

      Renforcée par une plaque de fer, elle témoigne de la violence donnée à cette époque.

      Reliques

      AUTEL MAJEUR : Titulaire : St Jean-Baptiste Reliques de St Clair, martyr, Ste Bénédicte, martyre, St Louis Marie Grignon de Montfort

      AUTEL DU SAINT SACREMENT : Titulaire : St Nicolas Reliques de St Auctus et St Gaudens

      AUTEL DE LA SAINTE VIERGE : Titulaire : Notre Dame du Rosaire Reliques de St Auctus et St Gaudens

      SITE WEB

      Source : Paroisse des Achard, Serge Deau (autorisation d’utilisation textes et photos) 

      Descriptif et histoire de l’église en pdf  (fournis par la paroisse)

      COORDONNÉES

      Adresse  : Pl. de l’Église, 85190 Beaulieu-Sous-la-Roche

      Téléphone : 02 51 98 80 38

       

       HISTOIRE

      Beaulieu doit son nom à la beauté du site ; son nom est mentionné d’après le Pouillé d’Aillery sous la dénomination de Belle-Loco, devenu en français Beau-Loc (1260) et Bialu, terme patois de 1393, encore utilisé de nos jours.

      Une des premières traces de la paroisse que l’on possède est le sceau du chapelain de Beaulieu, trouvé dans la chapelle du Breuil au Bernard par l’Abbé Baudry, en 1863. Ce sceau porte la tête de Saint Jean-Baptiste, d’où Eglise de Saint JeanBaptiste, les symboles de l’équinoxe d’automne, une femme serpent (la Mélusine) ou une femme poisson (la sirène) et une poule.

      En 1628, un château occupait le terrier Saint Jean. Sur l’ordre de Richelieu, ancien évêque de Luçon, il fut démantelé et ses ruines vendues sous la révolution française de 1793. Il subsiste de ce château la Chapelle du Saint Sacrement et une partie du chœur qui date du 13ème siècle. Des injonctions furent faîtes au 16ème siècle et restaurées aux 17ème et 19ème siècles. Vers l’an 1000, un lieu de prière fût construit à proximité du château. Les premiers desservants étaient sans doute des moines bénédictins venant du Haut Poitou.

      Vers 1059, l’église fût donnée en partie aux moines de Talmont et non à ceux de Noirmoutier qui desservaient Aizenay. Le prêtre qui se nomme Roco est à la fois prieur et curé, le prieur ayant la charge d’administrer les biens de l’abbaye et le curé la charge pastorale. En 1363, le prieur est Louis Feignoreau. En 1533, l’évêque de Luçon, Pierre 1er de la Veryie, envoie le diacre Marchand faire la visite des paroisses du diocèse. A Beaulieu, il rencontre 13 prêtres dont un prieur André Imargon, le curé étant Nicolas Grandoin (11 de ces prêtres ne résident pas à Beaulieu).

      Quelques années plus tard, « les Réformés » jettent le trouble dans la province. Des luttes sanglantes résultent de l’affrontement Catholiques-Protestants. Les églises sont occupées comme le déclare un texte de 1564, lequel nous apprend qu’à cette date, 41 curés du diocèse de Luçon sont aux mains des Réformés ; c’est le cas pour Beaulieu.

      De cette époque, une très belle cuve baptismale octogonale en granit, datée dans son pourtour de 1595, fût très longtemps conservée. Cette pièce unique, patrimoine paroissial, déposée depuis des décennies dans le parc de la Guissière, fût volée vers 1990.

       

      En 1853, l’Eglise avait les caractéristiques suivantes : – 30 m de longueur – 5 m de largeur Dans le sanctuaire, la nef mesurait 7 m de long, avec un transept de 20 m. La voute ne faisait que 9,50 m sous le clocher qui se trouvait au milieu du transept, et 8,50 m dans le reste de l’Eglise.

      En mars 1860, les travaux sont lancés. En 1862, la construction d’un nouveau clocher commence, ainsi que la voute du chœur, trop basse et disgracieuse par rapport au reste de l’Eglise. Cela permet l’ouverture du grand vitrail, qui raconte l’histoire de Saint Jean-Baptiste, auquel l’Eglise est dédiée et la visitation avec le Christ, Pasteur, au centre. En 1863, le gros œuvre est terminé.

      Monseigneur Collet, évêque de Luçon et Monseigneur Pie, évêque de Poitiers et futur cardinal, consacrent la nouvelle Eglise le 25 septembre 1864. Mais très vite, humidité et salpêtre apparaissent, les peintures qui ornent les murs et les voutes se décollent, le crépissage tombe. Dès 1947 – 1949, on parle restauration.

      Ce n’est que le lundi 13 septembre 1965 que l’heure d’une nouvelle restauration sonna après le concile Vatican II. L’Eglise retrouve son aspect monacal. Les murs du chœur retrouvent leurs pierres apparentes, les voutes peintes en bleu et ornées d’étoiles dorées deviennent d’un ton unique, comme toutes les autres voutes de l’Eglise. Le maitre autel surmonté de 3 clochers est détruit.

      Il en reste aujourd’hui la cène et les 4 évangélistes qui ornent les murs de la chapelle du Saint Sacrement et le dessous de l’autel.

      INFOS PRATIQUES

      Ouvert toute l’année

       TARIF

      Gratuit, en libre accès.

      EGLISE DE ST JULIEN-DES-LANDES

      EGLISE DE ST JULIEN-DES-LANDES

      EGLISE DE ST JULIEN-DES-LANDES

       DESCRIPTION

      Il s’agit d’une église de style néo-gothique où l’on trouve différents matériaux : du calcaire dur provenant des anciennes carrières de Luçon, mais aussi du tuffeau, une pierre assez friable, du schiste, de la pierre de Charente, de la pierre de Chauvigny etc… Elle est couverte d’une toiture d’ardoises.

      La façade de l’église est symétrique. On remarque le clocher-porche qui abrite la statue de St Julien (il est ici représenté en officier romain).

      Une inscription latine se trouve sur un parchemin tenu dans sa main gauche.

       » Desiderium Habens Dissolvi Et esse cum Christo

      ce qui signifie :

      « J’ai le désir de disparaître et d’être avec le Christ ».

      Cette citation est extraite du verset 23, chapitre I de l’Epître de St Paul aux Philippiens. Dans la main droite, il porte une palme, symbole du martyre. Cette statue fut offerte par M. et Mme de Lauzon dont les blasons surmontés d’une couronne comtale figurent sur le socle. La bénédiction eut lieu le 28 août 1892.

      Après avoir gravi l’escalier de six marches, entrons… Nous apercevons deux petites salles : à droite (côté nord), une réserve, et à gauche (côté sud) : la chapelle des fonts baptismaux. L’édifice est constitué d’une nef centrale et de deux bas-côtés voûtés en briques creuses sur ogives. Le transept, peu saillant, s’achève à l’ouest par un chevet pentagonal.

       

      Dans le chœur, on voit les statues de St Pierre (avec ses clés), St Paul (avec l’épée), St Jean (avec l’aigle), et les différents vitraux dont nous reparlerons plus loin. On remarque également les stalles où prenaient place autrefois les « chantres ».

      De chaque côté du choeur, se trouve un autel plus petit : celui de gauche est consacré à la Vierge Marie et celui de droite à St Roch.

       

      Les vitraux :

      Dans le chœur : 

      Au centre : St Julien de Brioude Julien était originaire de Vienne, sur le Rhône, dans le Dauphiné. Officier de l’armée impériale, converti au christianisme, il quitte l’armée et s’enfuit jusqu’en Auvergne à l’époque de la persécution de Dioclétien (empereur du 20 novembre 284 au 1er mai 305), car on exige du soldat le culte de l’empereur considéré comme un dieu.

      Certaines sources nous disent qu’il aurait été rattrapé près du village de Brioude en Auvergne et que les soldats l’auraient décapité.

      D’autres historiens affirment qu’après avoir vécu caché pendant quelque temps chez son ami St Ferréol, il décide de se dénoncer comme chrétien et de se livrer aux autorités. Condamné à mort, il est décapité près de Brioude en 304. Ses reliques furent découvertes par St Germain d’Auxerre en 431.

      On venait à Brioude sur le tombeau de St Julien dès le IVème siècle, un des sanctuaires les plus anciens d’Auvergne. Son culte fut si grand que près de 90 localités et communes portent son nom en France, comme St Julien-de-Coppel, dans le Puy-de-Dôme qui est jumelé avec St Julien-des-Landes. On peut ajouter que 540 paroisses l’ont également pris comme protecteur. St Julien de Brioude est souvent représenté en costume du Bas-Empire (tenue militaire de l’époque). On le fête le 28 août.

      A droite :

      En haut :

      St Adrien de Nicomédie. Adrien est un officier païen, chef des gardes de l’empereur Maximien (qui régna de 286 à 305) à la cour de Nicomédie en Bithynie (région de la mer de Marmara et de la mer Noire) en Asie Mineure. Très impressionné par le courage des chrétiens persécutés, il se 4 déclare « chrétien » avant même d’être baptisé. Arrêté et emprisonné, il est également soumis à la torture avant d’être exécuté en 303, en même temps que son épouse Nathalie. Ses reliques furent transportées à Rome au IVème siècle et une basilique lui est dédiée. Il est fêté le 8 septembre. Il est le patron des soldats, des gardiens de prison et des professionnels de l’armement. Il est invoqué pour guérir la peste.

      En bas :

      Ste Adèle Née vers 675, elle est la fille du roi d’Austrasie Dagobert II et de la princesse Mathilde ; elle est mariée et mère d’un fils. Lorsqu’elle devient veuve, elle est sollicitée par de nombreux prétendants, mais elle préfère entrer en religion. Elle devient alors disciple de St Boniface et fonde le monastère Palatiole (aujourd’hui Pfalzel) non loin de Trèves en Allemagne, dont elle fut l’abbesse Elle est aussi la grand-mère de St Grégoire d’Utrecht. Elle meurt en 735. Elle est fêtée le 24 décembre.

      A gauche :

      En haut :

      St Eugène de Carthage Evêque de Carthage, il fut chassé par les Vandales ariens et condamné par le roi Hunéric à être ouvrier agricole, puis il fut exilé avec ses compagnons (fidèles et diacres) au désert de Tripoli où ils connurent tous de grandes souffrances. En 487, Eugène put revenir à Carthage, mais les persécutions reprirent huit ans plus tard ; il fut à nouveau exilé, cette fois dans le Languedoc. Il mourut à Albi en 505. Il est fêté le 13 juillet. 

      En bas :

      Ste Nathalie Epouse de St Adrien, elle partage son martyre à Nicomédie avec 23 compagnons, en l’an 303. Elle est fêtée le 26 août. Dans le transept, 

      A droite (côté nord) :

      St Louis, roi de France, et Ste Jeanne d’Arc. 

      A gauche (côté sud) :

      Le cœur immaculé de Marie et le Sacré-Cœur.

      Dans les nefs latérales, 

      A droite (côté nord) :

      Un très beau vitrail commémorant la guerre 14/18, offert par Mme Prudent Tesson à la mémoire de son fils Raymond mort au cours du conflit. (voir annexe)  Dans chaque bas-côté, les médaillons ornant les vitraux sont des évocations des litanies de la Vierge Marie. : Cœur immaculé de Marie Rose mystique Porte du ciel Arche d’alliance Etoile du matin Refuge des pécheurs Reine des martyrs Reine du très saint rosaire Reine de la paix 

      En façade:

      Au-dessus du porche, le vitrail de N.D. de Lourdes commémore le centenaire des Apparitions de la Vierge à Bernadette. Il fut posé en mars 1959.

       

       HISTOIRE

      On ne sait pas exactement de quand date la reconnaissance officielle d’une paroisse à St Julien-des-Landes. Ce que l’on sait, c’est qu’elle tient son nom des moines venus de Brioude, en Auvergne, qui l’appelèrent ainsi en hommage à leur saint patron, un officier romain martyrisé en 304 pour s’être converti au christianisme. Son nom fut d’abord Sanctus Julianus (1058), puis Sancti Juliani (v. 1300), ensuite Sanctus Julianus de Landis (1533), et enfin Saint Jullien-des-Landes au début du XVIIème siècle.

      Un premier lieu de culte fut édifié à St Julien sans que l’on puisse indiquer à quelle époque, à quel endroit exact, ni à quoi il ressemblait. On sait seulement qu’il en est fait mention en 1058, dans le cartulaire de Sainte-Croix de Talmont.

      Puis une autre église fut construite au XIIème siècle. Elle s’élevait sur l’actuelle place Jeanne d’Arc et était probablement entourée du cimetière, comme cela fut longtemps la tradition. A la fin du XIXème siècle, le bâtiment, peut-être insuffisamment réparé après l’incendie de 1794, semble vétuste et trop exigu pour permettre le bon exercice du culte. La décision est prise de construire un nouvel édifice, plus vaste et plus salubre.

      La première pierre de l’église actuelle fut posée le 8 décembre 1885.

      Dans le fond de l’église, deux pierres tombales ont été dressées de manière à s’intégrer aux murs : ce sont celles de Jacques Foucher, écuyer, seigneur de Brandeau, et de son épouse, Claude Durand de Malvoisine, décédée en 1588 ; ils s’étaient mariés en 1550.

      En 1889, le maître-autel qui se trouvait dans l’ancienne église est transféré dans la nouvelle ; on y ajoute le retable et le ciborium. Le chœur sera transformé en 1960 et 1968. La bénédiction de la statue de St Julien qui surplombe le porche d’entrée aura lieu en 1892 ; les vitraux de St Louis et Jeanne d’Arc seront posés en 1896.

      L’année 1897 verra l’achat, la pose et la bénédiction des cloches : Louise-Berthe (747 kg), Charlotte-Lucile (529 kg) et Joséphine-Marie (365 kg). La pose du chemin de croix a eu lieu en 1904. C’est en septembre 1922 qu’on apposa dans l’église le monument de marbre conçu par l’architecte Libaudière, qui rappelle les noms des 44 soldats tués au cours de la Grande Guerre.

      Le 30 octobre 1926, l’église reçoit les reliques de Ste Thérèse de l’Enfant Jésus et le 4 janvier 1927 celles de St Jean-Marie Vianney.

      De juin 1940 à août 1944, une petite garnison utilisa le clocher de l’église comme poste d’observation. Derniers témoins de cette époque difficile, les graffitis et dessins que les soldats gravaient dans la pierre pour tromper leur ennui… Les constructeurs de l’église de St Julien avaient vu grand, sans doute à cause de l’importance de la population et de la générosité des bienfaiteurs. Mais il faut reconnaître que, plantée au cœur du bourg, elle reste imposante et que son éclairage nocturne la met joliment en valeur.

      INFOS PRATIQUES

      Ouvert toute l’année

       TARIF

      Gratuit, en libre accès.

      SITE WEB

      Source : Paroisse des Achard, A. Mornet (autorisation d’utilisation textes et photos) 

      Descriptif et histoire de l’église en pdf  (fournis par la paroisse) 

      COORDONNÉES

      Adresse  :Rue de Verdun, 85150 Saint-Julien-des-Landes

      Téléphone : 02 51 46 62 15

       

      CHAPELLE DU PETIT LUC

      CHAPELLE DU PETIT LUC

      CHAPELLE DU PETIT LUC (Les Lucs sur Boulogne)

       DESCRIPTION

      Construite en 1866, la chapelle actuelle remplace l’église Notre-Dame du Petit Luc, détruite par les colonnes infernales lors du massacre du 28 février 1794. A l’intérieur des plaques commémoratives indiquent les noms des 564 personnes tuées durant la Révolution.

      La façade se compose de deux niveaux séparés par une corniche. Dans le premier se trouve le portail, surmonté d’un tympan en arc brisé représentant Saint Joseph mourant. Le second niveau se compose d’une niche, abritant une statue du Sacré Coeur, ainsi que d’un oculus.

      Le sommet du pignon est surmonté par une statue de la Vierge Marie, placée sur une petite colonne. Deux autres statues sont également en façade, à chaque extrémité du toit ; il s’agit d’Isaïe et du roi David.

       HISTOIRE

      Après avoir découvert la liste des victimes du 28 février 1794 écrite de la main du curé Barbedette qui a échappé au massacre, Jean Bart, curé à l’époque, entreprend en 1863 de déblayer les décombres de l’ancienne église Notre Dame du Luc. Il décide d’élever une chapelle commémorative à l’emplacement du choeur de l’ancienne église. 

      « C’est là qu’en 1863, ces ossements précieux ont été découverts enlacés encore du scapulaire du Sacré Coeur et du Rosaire dont ces pieux chrétiens s’étaient servis pour murmurer leurs dernières prières. Quelques uns des balles qui les avaient frappés se trouvaient mêlées à leurs cendres. » 

       En 1935 une souscription est ouverte auprès des paroissiens des Lucs afin de restaurer la chapelle et d’inscrire sur les murs les 459 noms connus des victimes du 28 février 1794 inscrits au martyrologe du curé Barbedette (dont 110 enfants de moins de 7 ans).

      INFOS PRATIQUES

      Ouvert toute l’année

       TARIF

      Gratuit, en libre accès.

      SITE WEB

      COORDONNÉES

      Adresse  :164, Avenue des Pierres Noires, 85170 Les Lucs sur Boulogne