EGLISE SAINT JEAN-BAPTISTE DE BEAULIEU SOUS LA ROCHE

 DESCRIPTION

La partie haute du clocher a été construite en pierre de de tuffeau. Ses parties les plus ancienne datent du XIIème siècle.

Le clocher surmonté d’une flèche en ardoise reposait sur les 4 gros piliers de l’Eglise encore visibles aujourd’hui. Il reste quelques figures sculptées dans le granit sur le haut des piliers, au-dessus du maître autel et 3 figures dans la chapelle du St Sacrement, dont voici les explications. Des figures semblables se trouvent dans l’église de St Georges de Pointindoux.

    Les vitraux :

    Restaurés en 2003, ils attirent notre attention par leur beauté et l’histoire qu’ils nous transmettent :

    • Saint Jean-Baptiste
    • Saint Louis
    • Saint Frédérique
    • Saint Pierre
    • Saint Jean
    • Saint François d’Assise
    • Saint Bernard
    • Saint Hilaire de Poitiers

    Petite porte de l’Eglise :

    On peut voir encore aujourd’hui les coups de hache portés lors des inventaires en 1905.

    Renforcée par une plaque de fer, elle témoigne de la violence donnée à cette époque.

    Reliques

    AUTEL MAJEUR : Titulaire : St Jean-Baptiste Reliques de St Clair, martyr, Ste Bénédicte, martyre, St Louis Marie Grignon de Montfort

    AUTEL DU SAINT SACREMENT : Titulaire : St Nicolas Reliques de St Auctus et St Gaudens

    AUTEL DE LA SAINTE VIERGE : Titulaire : Notre Dame du Rosaire Reliques de St Auctus et St Gaudens

    SITE WEB

    Source : Paroisse des Achard, Serge Deau (autorisation d’utilisation textes et photos) 

    Descriptif et histoire de l’église en pdf  (fournis par la paroisse)

    COORDONNÉES

    Adresse  : Pl. de l’Église, 85190 Beaulieu-Sous-la-Roche

    Téléphone : 02 51 98 80 38

     

     HISTOIRE

    Beaulieu doit son nom à la beauté du site ; son nom est mentionné d’après le Pouillé d’Aillery sous la dénomination de Belle-Loco, devenu en français Beau-Loc (1260) et Bialu, terme patois de 1393, encore utilisé de nos jours.

    Une des premières traces de la paroisse que l’on possède est le sceau du chapelain de Beaulieu, trouvé dans la chapelle du Breuil au Bernard par l’Abbé Baudry, en 1863. Ce sceau porte la tête de Saint Jean-Baptiste, d’où Eglise de Saint JeanBaptiste, les symboles de l’équinoxe d’automne, une femme serpent (la Mélusine) ou une femme poisson (la sirène) et une poule.

    En 1628, un château occupait le terrier Saint Jean. Sur l’ordre de Richelieu, ancien évêque de Luçon, il fut démantelé et ses ruines vendues sous la révolution française de 1793. Il subsiste de ce château la Chapelle du Saint Sacrement et une partie du chœur qui date du 13ème siècle. Des injonctions furent faîtes au 16ème siècle et restaurées aux 17ème et 19ème siècles. Vers l’an 1000, un lieu de prière fût construit à proximité du château. Les premiers desservants étaient sans doute des moines bénédictins venant du Haut Poitou.

    Vers 1059, l’église fût donnée en partie aux moines de Talmont et non à ceux de Noirmoutier qui desservaient Aizenay. Le prêtre qui se nomme Roco est à la fois prieur et curé, le prieur ayant la charge d’administrer les biens de l’abbaye et le curé la charge pastorale. En 1363, le prieur est Louis Feignoreau. En 1533, l’évêque de Luçon, Pierre 1er de la Veryie, envoie le diacre Marchand faire la visite des paroisses du diocèse. A Beaulieu, il rencontre 13 prêtres dont un prieur André Imargon, le curé étant Nicolas Grandoin (11 de ces prêtres ne résident pas à Beaulieu).

    Quelques années plus tard, « les Réformés » jettent le trouble dans la province. Des luttes sanglantes résultent de l’affrontement Catholiques-Protestants. Les églises sont occupées comme le déclare un texte de 1564, lequel nous apprend qu’à cette date, 41 curés du diocèse de Luçon sont aux mains des Réformés ; c’est le cas pour Beaulieu.

    De cette époque, une très belle cuve baptismale octogonale en granit, datée dans son pourtour de 1595, fût très longtemps conservée. Cette pièce unique, patrimoine paroissial, déposée depuis des décennies dans le parc de la Guissière, fût volée vers 1990.

     

    En 1853, l’Eglise avait les caractéristiques suivantes : – 30 m de longueur – 5 m de largeur Dans le sanctuaire, la nef mesurait 7 m de long, avec un transept de 20 m. La voute ne faisait que 9,50 m sous le clocher qui se trouvait au milieu du transept, et 8,50 m dans le reste de l’Eglise.

    En mars 1860, les travaux sont lancés. En 1862, la construction d’un nouveau clocher commence, ainsi que la voute du chœur, trop basse et disgracieuse par rapport au reste de l’Eglise. Cela permet l’ouverture du grand vitrail, qui raconte l’histoire de Saint Jean-Baptiste, auquel l’Eglise est dédiée et la visitation avec le Christ, Pasteur, au centre. En 1863, le gros œuvre est terminé.

    Monseigneur Collet, évêque de Luçon et Monseigneur Pie, évêque de Poitiers et futur cardinal, consacrent la nouvelle Eglise le 25 septembre 1864. Mais très vite, humidité et salpêtre apparaissent, les peintures qui ornent les murs et les voutes se décollent, le crépissage tombe. Dès 1947 – 1949, on parle restauration.

    Ce n’est que le lundi 13 septembre 1965 que l’heure d’une nouvelle restauration sonna après le concile Vatican II. L’Eglise retrouve son aspect monacal. Les murs du chœur retrouvent leurs pierres apparentes, les voutes peintes en bleu et ornées d’étoiles dorées deviennent d’un ton unique, comme toutes les autres voutes de l’Eglise. Le maitre autel surmonté de 3 clochers est détruit.

    Il en reste aujourd’hui la cène et les 4 évangélistes qui ornent les murs de la chapelle du Saint Sacrement et le dessous de l’autel.

    INFOS PRATIQUES

    Ouvert toute l’année

     TARIF

    Gratuit, en libre accès.