Les vitraux :
Dans le chœur :
Au centre : St Julien de Brioude Julien était originaire de Vienne, sur le Rhône, dans le Dauphiné. Officier de l’armée impériale, converti au christianisme, il quitte l’armée et s’enfuit jusqu’en Auvergne à l’époque de la persécution de Dioclétien (empereur du 20 novembre 284 au 1er mai 305), car on exige du soldat le culte de l’empereur considéré comme un dieu.
Certaines sources nous disent qu’il aurait été rattrapé près du village de Brioude en Auvergne et que les soldats l’auraient décapité.
D’autres historiens affirment qu’après avoir vécu caché pendant quelque temps chez son ami St Ferréol, il décide de se dénoncer comme chrétien et de se livrer aux autorités. Condamné à mort, il est décapité près de Brioude en 304. Ses reliques furent découvertes par St Germain d’Auxerre en 431.
On venait à Brioude sur le tombeau de St Julien dès le IVème siècle, un des sanctuaires les plus anciens d’Auvergne. Son culte fut si grand que près de 90 localités et communes portent son nom en France, comme St Julien-de-Coppel, dans le Puy-de-Dôme qui est jumelé avec St Julien-des-Landes. On peut ajouter que 540 paroisses l’ont également pris comme protecteur. St Julien de Brioude est souvent représenté en costume du Bas-Empire (tenue militaire de l’époque). On le fête le 28 août.
A droite :
En haut :
St Adrien de Nicomédie. Adrien est un officier païen, chef des gardes de l’empereur Maximien (qui régna de 286 à 305) à la cour de Nicomédie en Bithynie (région de la mer de Marmara et de la mer Noire) en Asie Mineure. Très impressionné par le courage des chrétiens persécutés, il se 4 déclare « chrétien » avant même d’être baptisé. Arrêté et emprisonné, il est également soumis à la torture avant d’être exécuté en 303, en même temps que son épouse Nathalie. Ses reliques furent transportées à Rome au IVème siècle et une basilique lui est dédiée. Il est fêté le 8 septembre. Il est le patron des soldats, des gardiens de prison et des professionnels de l’armement. Il est invoqué pour guérir la peste.
En bas :
Ste Adèle Née vers 675, elle est la fille du roi d’Austrasie Dagobert II et de la princesse Mathilde ; elle est mariée et mère d’un fils. Lorsqu’elle devient veuve, elle est sollicitée par de nombreux prétendants, mais elle préfère entrer en religion. Elle devient alors disciple de St Boniface et fonde le monastère Palatiole (aujourd’hui Pfalzel) non loin de Trèves en Allemagne, dont elle fut l’abbesse Elle est aussi la grand-mère de St Grégoire d’Utrecht. Elle meurt en 735. Elle est fêtée le 24 décembre.
A gauche :
En haut :
St Eugène de Carthage Evêque de Carthage, il fut chassé par les Vandales ariens et condamné par le roi Hunéric à être ouvrier agricole, puis il fut exilé avec ses compagnons (fidèles et diacres) au désert de Tripoli où ils connurent tous de grandes souffrances. En 487, Eugène put revenir à Carthage, mais les persécutions reprirent huit ans plus tard ; il fut à nouveau exilé, cette fois dans le Languedoc. Il mourut à Albi en 505. Il est fêté le 13 juillet.
En bas :
Ste Nathalie Epouse de St Adrien, elle partage son martyre à Nicomédie avec 23 compagnons, en l’an 303. Elle est fêtée le 26 août. Dans le transept,
A droite (côté nord) :
St Louis, roi de France, et Ste Jeanne d’Arc.
A gauche (côté sud) :
Le cœur immaculé de Marie et le Sacré-Cœur.
Dans les nefs latérales,
A droite (côté nord) :
Un très beau vitrail commémorant la guerre 14/18, offert par Mme Prudent Tesson à la mémoire de son fils Raymond mort au cours du conflit. (voir annexe) Dans chaque bas-côté, les médaillons ornant les vitraux sont des évocations des litanies de la Vierge Marie. : Cœur immaculé de Marie Rose mystique Porte du ciel Arche d’alliance Etoile du matin Refuge des pécheurs Reine des martyrs Reine du très saint rosaire Reine de la paix
En façade:
Au-dessus du porche, le vitrail de N.D. de Lourdes commémore le centenaire des Apparitions de la Vierge à Bernadette. Il fut posé en mars 1959.