L’église des Lucs est située de manière à être bien en vue. Elle est de style romano-byzantin et son clocher est privé de flèche, il n’a qu’une simple toiture conique. Elle a été construite à l’envers, c’est-à-dire qu’elle est tournée vers l’occident. Ce qui est le plus remarquable dans cette église ce sont ses vitraux qui retracent l’histoire des guerres de Vendée. Ils ont été réalisés en 1941 et représentent d’une part l’histoire du curé Barbedette et d’autre part le massacre des Lucs et le supplice de l’abbé Voyneau qui se sont passés entre 1793 et 1794.

Construite au XIe siècle sous le nom de l’église St Pierre des Lucs, ce monument fut d’abord détruit une première fois en 1553 durant les guerres de religion, puis une deuxième fois en 1558, de nouveau par les Calvinistes. L’épisode cependant qui a le plus marqué son histoire fut celui des guerres de Vendée pendant la Révolution. En quelques mois, de janvier à mai 1794 elle vit presque tous les habitants des Lucs se faire massacrer par les colonnes infernales. Le plus grand massacre, qui est raconté sur ses vitraux est celui des Petits-Lucs, où 564 personnes enfermés dans la chapelle ont péris. Après cela, bien plus tard, en 1902, une nouvelle église a remplacée l’ancienne du XIVe siècle et c’est cette nouvelle église que nous voyons maintenant.

L’église d’Aizenay est une église néogothique imposante de 66 mètres de long. Elle est composée d’une large nef et d’un chœur en rotonde soutenu par 10 piliers. Les bas-côtés sont étroits, environ 18 mètres de largeur, et le chœur est entouré de cinq chapelles latérales appelées absidioles. Le clocher est une haute tour carrée qui comporte cinq cloches récemment rénovées. Elle est éclairée par de grands vitraux lumineux.

L’église d’Aizenay est une église assez récente construite entre 1904 et 1905 par l’architecte Alcide Boutaud. Des fouilles entreprises en 2005 à l’occasion de sa restauration ont permis de découvrir des sarcophages mais surtout une nécropole mérovingienne. Ces fouilles nous laissent supposer que l’église d’Aizenay n’est pas la première église construite à cet endroit et l’ont fait classer monument historique. Les vitraux sont caractéristiques de l’époque, 1905, qui est celle de la loi de séparation de l’Eglise et l’Etat. Aujourd’hui nous pouvons aussi y admirer son trésor dont les objets religieux, calice et ostensoir, croix et bannières de procession, sont plus ou moins anciens, à partir du 17^e siècle.